FEDELEC a toujours défendu la réparation, même aux composants, et ce, depuis des décennies. Nous sommes des précurseurs car dans une période qui n’est pas si lointaine, qui a quand même duré plus d’une dizaine d’années, les métiers de la réparation ont beaucoup souffert en raison de la perte d’appétit des consommateurs pour ce qui représentait jusque-là un acte d’une grande banalité : RÉPARER !
Fort heureusement, depuis près de 4 ans maintenant, les impératifs environnementaux ont permis de renverser la situation, et amené à la prise de conscience que l’économie linéaire (produire-consommer-jeter) mène droit à une impasse pleine de chaos.
La découverte de l’économie circulaire s’est faite à marche forcée.
Elle a fini par se concrétiser avec la loi AGEC parue en 2020, visant à réduire les déchets et favoriser le recyclage et le réemploi des produits. L’envie de respecter la durée de vie pour laquelle les appareils sont conçus a peu à peu retrouvé sa place dans le raisonnement économique, politique et sociétal.
Pour les métiers de FEDELEC, cette évolution est d’autant plus importante que ce qui se passe pour les produits EGP devrait être étendu à une grande partie des équipements électriques.
Mais alors que la demande des consommateurs en matière de réparation ne cesse de croître, on constate un manque criant de techniciens, de réparateurs qualifiés et l’absence de formations adaptées.
Deux nouveaux dispositifs complémentaires vont bientôt répondre à ces besoins : un Certificat de Qualification Professionnelle, qui vient d’être accepté par l’ensemble de la branche électronique, et une formation de Réparateur Conseil d’Equipements Electriques et Electroniques (RC3E) de niveau 4.
De quoi motiver les professionnels de demain.
Les métiers de réparation, de « l’élec » et de l’artisanat sont des métiers de passion. Comme tous les autres, plus on les pratique, plus on a de l’expérience, plus on apprend, plus cette passion grandit.
Pour cela, il faut une formation de base de qualité, qui permettra ensuite d’évoluer sans peine. Car les produits évoluent très vite et nécessitent aujourd’hui de connaître l’électricité, l’électrotechnique, l’électronique, voire l’informatique. Tout cela ne s’apprend pas en 6 mois.
En outre, il n’y a pas que la technique dans ces métiers. La relation humaine a une très grande importance.
L’époque des techniciens qui ne résonnaient que technique, est finie depuis bien longtemps. L’activité commerciale n’est surtout pas à négliger, car avant d’intervenir pour un client il faut très souvent lui vendre une solution. Et là, le technicien doit avoir des qualités de vendeur.
FEDELEC accompagne les professionnels d’aujourd’hui et prépare ceux de demain. Car nous sommes persuadés, depuis toujours, que nos métiers sont des métiers d’avenir, tant sur le plan individuel (ils permettent de développer une activité porteuse) que sur celui de la planète, qu’il faut préserver par tous moyens.
